C’est la morosité des villes d’ici et d’ailleurs qui a, très tôt, incité Arne Quinze à agir. D’abord comme graffeur dès l’adolescence, puis très vite en proposant des sculptures dans l’espace public. Ses interventions sont autant d’objets étranges et volumineux venus rompre la quiétude urbaine, attiser la curiosité et susciter le débat.
Le monde végétal, sa source d’inspiration principale, s’immisce tout au long de l’exposition, de ses premières études à ses peintures actuelles, capturant tout à la fois la fragilité et la force de la nature. C’est d’ailleurs un véritable jardin, son sujet de prédilection, qu’Arne Quinze a réalisé aux abords du musée en plantant quelques 5000 fleurs offrant ainsi au regard un tableau sans cesse renouvelé.
L’atelier installé dans l’exposition est un laboratoire d’expérimentation où s’accumulent maquettes de toutes tailles et objets inspirants, donnant vie à des oeuvres variées, comme les sculptures en aluminium coloré que vous découvrirez en prolongeant votre visite sur la Grand-Place.