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Faut-il encore présenter le Théâtre Royal des Galeries? Au cœur de Bruxelles, il présente des pièces qui peuvent être drôles, grinçantes voire interpellantes. La saison 2016-2017 s'inscrit dans cette lignée. Prix réduit avec Carte PROF.
Voici en rapide aperçu de la nouvelle saison des Galeries."Le Dîner d'adieu", satire drôle, décapante et irrésistible sur nos relations amicales. Faire le ménage parmi "les amis", organiser un dîner qui serait le dernier de cette (trop) logue soi-disant amitié. "Le Dîner d’adieu", mélange d’hommage et de délivrance, pour ces amis qui vont disparaître de notre vie, comme une forme ultime de divorce amical (du 14/9 au 9/10).
"Amadeus": comment accepter qu'un être issus d'une classe sociale inférieure soit un génie? Salieri est raffiné, mais il n'a pas ce que Mozart a, le génie. Par contre, si Mozart est génial, il manque cruellement d'éducation. Salieri se sent rongé par la jalousie. Qu'une musique aussi belle puisse émaner d'un être aussi vulgaire lui apparaît comme l'un des tours les plus cruels de Dieu (du 26/10 au 20/11).
"Un temps de chien": Hélène, Loulou, Gabrielle, trois femmes que tout oppose. Elle vont pourtant se retrouver à la même table, et refaire le monde sous l’œil narquois d’un garçon de café en pleine crise de misogynie aigüe. Ce qui s’annonçait comme une journée pourrie à tous points de vue, deviendra un des moments les plus joyeux de leur existence (du 08/02 au 05/03).
"La Porte à côté": tout les oppose, sauf leur palier -qu'il faut bien partager- puisqu'ils sont voisins. Et comme beaucoup de voisins, ils se détestent cordialement. Desproges disait que “le voisin est un animal nuisible assez proche de l’homme…". Mais comment en savoir plus sur "ce voisin" (puisque même si on le déteste, on aimerai en savoir plus sur lui)? Il suffit de déclencher la "dispute cordiale" (du 15/03 au 09/04).
"Silence en coulisses": un "boulevard", ce sont des portes qui claquent, des maîtresses et des amants dans les placards, des bouteilles que l'on doit cacher... Le tout, pimenté de quelques quiproquos, doit provoquer l'hilarité du public. Sauf qu'ici, dès les répétions, rien ne fonctionne, la pièce semble vouée à l'échec. Et c'est probablement cette chronique d'un échec annoncé qui est drôle dans ce triptyque, dans ce boulevard vu sous trois angles: en coulisses, en répétions puis sur la scène (du 19/04 au 14/05).