Actualité: La saison 2017-2018 au Boson

Actualité parue le 2017-05-13

Le théâtre Le Boson à Ixelles poursuivra tout au long de la saison prochaine sa quête de l’intimisme, un genre qui lui va bien au vu de sa salle de seulement une quarantaine de place. Prix réduit avec Carte PROF.

Au niveau des théâtres, et plus précisément des salles, on peut classer celle-ci suivant deux genres : les grandes salles où le spectateur « assiste » au spectacle, et les plus petites où le spectateur « participe » à celui-ci, tant il est proche de la scène et des comédiens. Le Boson à Ixelles fait indéniablement partie de cette seconde catégorie.

Au cours de la saison 2017-2018, vous pourrez découvrir les spectacles suivants:

Du 8 au 23 septembre: Les Murs murmurent (accueil)

Une femme arrive devant son père vu pour la dernière fois quinze ans plus tôt. Elle veut lui dire le manque de lui. Elle veut lui parler de l’abandon qui n'en finit pas de guérir. Elle arrive dans cet endroit où le silence des morts permet les paroles des vivants. De reproches en déclarations d’amour, elle déroule le fil de sa vie vide de lui et remplie de blessures d’enfance. Elle attend une réponse à ses questions. Serait-il encore temps pour une rencontre entre père et fille, ou bien le bruit du manque du père ne laissera percer que l'écho de celle-ci ?

Les murs murmurent est une supplication à prendre la parole tant que les verbes articulent encore nos émotions.

Un cri face au silence !

Du 2 au 14 décembre: The Wild Party (accueil)

Une étrange histoire d’amour, d’alcool, de sexe et de jazz, d'après l'oeuvre de Joseph Moncure March.

The Wild Party nous plonge au cœur du New-York des années 30, en pleine prohibition, quand les Blancs ont découvert le Jazz… Celui des Noirs. Chez Queenie et Burrs, la fête bat son plein, jusqu’à l’arrivée fracassante du ténébreux Mister Black qui fait chavirer le cœur de la maîtresse des lieux.

Comme un cri de rage des années folles, ce long poème écrit en 1928 et censuré dès sa sortie à Boston, raconte sans pudeur aucune, une nuit de débauche, un amour tragique, une fête sans lendemain : ça chante, ça danse, ça boit, ça sniffe, ça hurle, ça pleure, ça touche… ça transpire le jazz. Sur scène, un acteur et quatre jazzmen se fondent en un formidable quintet pour nous raconter cette histoire avec autant de mots que de notes, c’est du jazz-théâtre !

Du 8 au 20 janvier: Les Carnets du Sous-sol (création)

À côté des Frères Karamazov, Crime et Châtiment, L’Idiot, Les Démons et autres monuments de l’immense œuvre de ce géant de la littérature russe, l’importance de ce texte court a longtemps été mésestimée.

Les Carnets apparaissent maintenant fondamentaux pour la compréhension de l’univers de l’écrivain. On pourrait dire que ce texte, écrit juste avant les grands chefs-d’œuvre de l’auteur, c’est du « Dostoïevski brut » !Et l’intention est de le monter dans une forme brute, presque brutale, très proche des spectateurs. L’intimité du boson conviendra parfaitement à cette plongée presque spéléologique dans les tréfonds de l’âme du grand Fédor Mikhailovitch Dostoïevski.

Du 27 février au 17 mars: Amour(s) (création)

C’est l’histoire d’un homme qui ne s’est pas conformé, d’un homme jeune et authentique. C’est l’histoire d’un homme qui aime les femmes libres, vraiment libres. C’est l’histoire d’un homme abandonné par sa mère à 8 jours, et qui la retrouve après 20 ans d’absence. C’est l’histoire de l’amour hors du commun de cet homme pour cette femme inconnue. Et de sa rupture définitive. Une histoire de liens donc,ceux qui relient et ceux qui entravent, ceux qui tissent un amour véritable,

Entremêlant attachement indestructible et liberté absolue.